Miquelon - Le départ
Depuis maintenant 9 mois, avec ma collègue et amie Marianne Baroin, nous avons décidé d’inscrire notre projet de fin d’études de Master II à l’école d’architecture de Paris-Val de Seine, au sein d’une étude du déplacement du village de Miquelon, menacé par la montée des eaux et interroger le devenir de son patrimoine matériel et immatériel.
Projection de la zone inondable du village à l'horizon de 2100 selon le scénario SSP5 du GIEC avec plus de 4°c de hausse de température globale de la planète.
L’objectif est de développer une démarche, d’ordre architectural et urbanistique, afin de rendre possible le déplacement du village de Miquelon en proie à la montée des eaux.
Ce travail, vise à interroger la place de l’architecte dans ce type de lieu ou la loi sur l’architecture ne s’applique pas, mais aussi où l’autoconstruction y forge une culture constructive fortement implantée dans la vie locale.
Le travail se développe avec les habitants en trois temps, le premier a eu lieu en novembre, avec une étude du site passant par la rencontre d’un panel d’habitants et de leurs maisons, la seconde, qui se produira la semaine prochaine, du lundi 28 mars au vendredi 1er avril, afin de co-construire avec les habitants une solution de déplacement. La dernière phase se déroulera en juillet, elle sera la concrétisation du travail mené depuis un an, par une restitution à la population, à Miquelon.
Ce projet, c’est aussi des partenaires sans qui nous ne pourrions pas mettre tout ce système en place. Tout d’abord, la Plateforme de Recherche, mais aussi la Direction Générale des Patrimoines du ministère de la Culture, c’est bien sûr la Mairie de Miquelon-Langlade et aussi la Mission des Affaires Culturelles de la Préfecture de Saint-Pierre-et-Miquelon.
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